Panique sur les Bourses orientales
(Source : Le Figaro)
Après le plongeon de 5,5% à la Bourse de Ryad samedi, à Tel-Aviv, le principal indice a chuté de 7% ce dimanche. De Dubaï à Abou Dhabi, tous les compteurs sont au rouge.

Tokyo en ligne de mire
Mais, toujours ce dimanche, c’était au tour d’Israël de céder à la panique : la Bourse de Tel-Aviv n’a tout simplement pas ouvert ses portes, alors que les futures sur le principal indice prédisaient une chute libre de plus de 6% au gong d’ouverture à 1084,97 points. Les cotations sont restées suspendues pendant 45 minutes, le temps que «les acteurs du marché aient le temps de réagir logiquement et pas sous la pression», a expliqué une porte-parole de la place boursière, Idit Yaaron. Les échanges ont repris en fin de matinée et peu après 11h30, l’indice Tel Aviv 25 affichait une baisse de 6,2%. À la clôture, il est de 6,99%, à 1074,27 points. Dans le même temps, le pays est secoué par de grandes manifestations pour récalmer la justice sociale.
En fin de journée, l’indice de la Bourse de Dubaï a terminé en baisse de 3,69% après avoir ouvert sur un recul de 4,5% pour son premier jour de cotation de la semaine. L’action du géant immobilier Emaar Properties, valeur vedette de ce marché a perdu 5,26%. Dans l’émirat voisin d’Abou Dhabi, la Bourse a clôturé en baisse de 2,53% à 2.603,22 points, avec le secteur bancaire perdant 3,30% et celui de l’immobilier cédant 5,61%. La Bourse du Koweït a clôturé sur une baisse de 1,61% à 5.927,8 points, et celle du Qatar a perdu 2,51% à 8.277,61 points. Le marché de Bahreïn reculait de 0,33% à la clôture et celui d’Oman de 2,08%.
Reste à surveiller les Bourses asiatiques ce lundi. Elles ouvrent en effet en forte baisse. En attendant, les dirigeants du monde entier se concertent pour tenter d’éviter que les marchés se chutent de nouveau ce lundi. Rappelons qu’en Europe, la Bourse de Francfort a perdu 13% sur la semaine écoulée, l’indice Footsie-100 des principales valeurs londonniennes a perdu près de 10% et le CAC 40 parisien près de 11%. Aux États-Unis, Wall Street, à -5,75%, a vécu sa pire semaine depuis l’automne de 2008.